Christophe Jacquet — Carnet — Mot-clé : Télécoms

Trucs et astuces UPC Cablecom

Quelques « trucs » potentiellement utiles pour les clients du câblo-opérateur UPC Cablecom.

Un message d'erreur bizarre pour les chaînes à accès via Digicard

La Digicard, c'est la carte CI+ fournie par UPC Cablecom qui permet d'accéder aux chaînes au-delà de l'offre « Basic ». Après avoir réglé les canaux et inséré la Digicard, j'ai obtenu le message d'erreur suivant sur les chaînes en question :

Installation en cours de finition, ce processus peut durer quelques minutes. Vous pourrez ensuite utiliser digital tv

La « finition » n'avait pas l'air de se finir toute seule, et une recherche sur le web ne donnait pas grand chose. J'ai fini par trouver des éléments sur un forum en allemand. Il semble qu'après une certaine période d'inutilisation, la carte ne dispose plus des droits d'accès. Il faut alors appeler le service client, et ils lancent une réactivation. Cela doit alors fonctionner en une demi-heure maximum (à peine une minute pour moi).

Radio FM

Le câble d'UPC Cablecom, outre la télévision/radio en DVB-C et l'accès Internet DOCSIS, fournit un spectre de radio FM « classique » en bande II, assez large, et avec RDS ! Il y a des radios suisses dans toutes les langues, allemandes, autrichiennes en françaises. Il suffit de brancher le coaxial à la prise antenne de son tuner. Outil de recherche des fréquences disponibles.

Sauvegarde d'une carte SIM

Ce billet explique comment sauvegarder le contenu du répertoire téléphonique d'une carte SIM à partir d'un téléphone Bluetooth. Je l'ai utilisée avec succès sur un Nokia 6230i, mais cela doit s'adapter à tout type de téléphone. On suppose que l'ordinateur dispose d'un système de type Unix avec l'outil GNU Screen.

Préparatifs

1) Il faut d'abord apparier le téléphone et l'ordinateur. La procédure dépend du téléphone et du système d'exploitation. Ensuite on se connecte en console au téléphone :

screen /dev/tty...

2) Démarrer l'enregistrement de la session Screen dans un fichier :

  • C-A : logfile /path/to/file — on indique le fichier dans lequel la sauvegarde sera réalisée
  • C-A : log on — lancer la sauvegarde

Répertoire

3) Sélectionner le répertoire (phonebook) de la carte SIM :

AT+CPBS="SM"

4) Afficher le nombre d'entrées dans ce répertoire (réponse en italiques) :

AT+CPBR=?
+CPBR: (1-150),20,12

5) Liste les entrées de ce répertoire :

AT+CPBR=1,150

SMS

6) Sélectionner le mode texte pour la transmission des SMS :

AT+CMGF=1

7) Lister les modes de stockage :

AT+CPMS=?

8) Pour chaque mode de stockage (SM pour la carte SIM proprement dite, ME pour le mobile) :

AT+CPMS="SM"
AT+CMGL="ALL"

Pour plus de détails, voir mon article : Téléphone mobile et commandes AT (et Mac)

Freephonie et X-Lite

J'utilise de temps en temps la téléphonie SIP de Free (Freephonie), via le logiciel X-Lite (version 3). Je l'avais depuis longtemps configuré en suivant un des tutoriels disponibles.

Or, cela ne fonctionne plus avec cette configuration ! L'enregistrement sur le serveur SIP se passe bien, mais les appels n'aboutissent pas : je tombe sur un message vocal « the person you are calling is not available »...

Voici les modifications que j'ai apportées à la configuration de base du compte SIP pour que cela fonctionne à nouveau :

  • onglet Account :
    • cocher Register with domain and receive incoming calls
    • sélectionner Proxy et indiquer freephonie.net
  • onglet Topology :
    • IP address : use local IP address
    • STUN server : use specified server, et indiquer freephonie.net
    • Enable ICE

Je ne sais pas bien pourquoi le comportement a changé, tout n'est peut-être pas nécessaire, mais ça marche comme ça, donc je partage. J'ai essayé cette configuration à partir d'un message trouvé sur un forum, pour un problème a priori différent.

Accès Internet : commodité ou service payant ?

Accéder à Internet ne coûte pas grand chose : un abonnement DSL coûte 30 euros par mois, et il est partageable entre un nombre raisonnable d'utilisateurs grâce à un simple point d'accès WiFi. Il me semble donc normal de considérer l'accès à Internet comme une commodité, comme l'eau ou l'électricité. En effet, à l'hôtel ou en location de vacances, l'eau et l'électricité sont comprises à volonté dans le coût de la location, car d'un coût très faible. De même, dans les lieux publics ont peut la plupart du temps accéder gratuitement à des toilettes, un lavabo ou même une prise électrique.

Certains ont très bien compris que l'accès à Internet est de même nature. L'accès est gratuit de nombreux hôtels, bibliothèques, cafés, offices du tourisme. D'autres pratiquent des tarifs acceptables : aux États-Unis, la chaîne Motel 6 facture l'accès $2,99 pour 24 heures. Acceptables mais pas pour autant bon marché : le coût de la ligne DSL est compensé dès une dizaine clients-nuits par mois, et malgré le coût d'installation, d'entretien et de renouvellement des équipements, on devine de bien juteuses marges...

Je trouve donc le coût d'accès chez Motel 6 cher, mais hélas, dans de nombreux autres lieux, il s'agit véritablement de vol qualifié : l'accès est facturé plus d'un euro par heure (voire plusieurs euros par heure). C'est le cas notamment dans les hôtels du groupe Accor, chez Aéroports de Paris, les aires d'autoroute, et même de certains cafés et bibliothèques. Et le pire dans ces cas-là, c'est l'air candide et sûr d'eux des employés qui vous annoncent un tarif ahurissant, sans se rendre compte des énormités qu'ils profèrent.

Le cas d'école de ce type de comportement aberrant est celui des offices du tourisme des stations de vacances. Il s'agit en général d'un petit bâtiment, facilement couvert par un seul point d'accès WiFi. Le coût de fonctionnement est donc très précisément 30 euros par mois : au pire, il suffit à la municipalité de souscrire un abonnement DSL, et d'installer la box WiFi de l'opérateur dans le bâtiment. Et plus probablement, un point d'accès WiFi relié à la ligne Internet professionnelle utilisée par ailleurs serait encore moins cher. Pour une nuit où la station accueille 1000 personnes, fournir un accès WiFi revient donc à prélever 0,03 centime sur chaque taxe de séjour pour permettre à quiconque d'avoir un accès d'appoint...

Ainsi, Tignes (Savoie) propose un accès Internet à l'office du tourisme, mais via l'offre payante d'Orange, une véritable escroquerie. Cauterets est encore pire : l'office du tourisme vous renvoie vers la bibliothèque (pas de WiFi mais ordinateurs publics à un coût prohibitif et à des heures particulières) ou deux cafés/restaurants dans lesquels l'accès est à payer en sus des consommations (3 euros par heure) ! Comme si toute la station s'était entendue pour que la tonte du touriste soit totale... Bon point pour Chamonix où l'office du tourisme propose un accès gratuit (24h/24 car accessible depuis son esplanade).

Pour ma part, mon opinion est faite : l'accès Internet est une commodité, et il est hors de question de payer un fournisseur à un prix prohibitif. J'appelle tout le monde à faire de même. Mieux, je suggère le boycott complet des établissements qui demandent un surcoût pour utiliser le WiFi (j'évite ainsi les restaurants qui proposent du WiFi payant, même si je n'ai aucune intention de m'y connecter).

Coût des SMS

En France, un SMS coûte en général 12 centimes. 12 centimes pour transmettre 140 octets (160 caractères codés sur 7 bits). Cela semble intuitivement très cher, mais amusons-nous à calculer le prix d'une communication « voix » si elle était facturée sur la même base qu'un SMS.

La voix est transmise à un débit compris entre 5,6 et 13 kbit/s, sûrement plus proche désormais de la limite supérieure depuis le lancement du son « haute définition ». Disons pour simplifier les calculs que l'on ait du 8 kbit/s, soit 1000 octets par seconde.

Le prix d'un appel voix, sur la base du prix d'un SMS, serait donc... 51 euros par minute !

Quel serait le juste prix d'un SMS ? Sur la base d'un coût de la voix à 30 centimes par minute (tarif hors forfait chez mon opérateur), cela donne 0,07 centime par SMS. Même si nous ajoutons à cela un coût fixe lié au « routage » des données, nous restons à des lieues des tarifs pratiqués.

Je vous laisse juger du plumage en règle dont le consommateur est victime...

0897.39.00.* == arnaqueurs

En quelques jours, je viens de recevoir deux appels de numéros en 0897.39.00.*. Le téléphone sonne pendant un temps très court, ne laissant à l'appelé presque aucune chance de décrocher... Et le poussant à rappeler ce numéro surtaxé, s'il n'a pas remarqué le préfixe !

Cette arnaque est visiblement devenue très fréquente. Je ne comprends pas comment on peut laisser continuer de tels agissements : dans mon cas, l'illégalité de la chose ne fait pas de doute vu que je suis inscrit sur liste orange...

Mise à jour du 10 août 2007 : les arnaqueurs ont enfin été arrêtés par la police !

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