C’est en 1988 que j’ai eu mon premier appareil photo… 20 ans déjà, l’occasion d’un retour en arrière, et en images, sur mes appareils photos successifs…
Un compact argentique, gagné à un concours photo auquel j’avais participé avec mon père. Je n’ai fait que du noir et blanc avec cet appareil dont l’objectif présentait un vignettage conséquent… Qu’importe, c’est lui qui m’a fait pour la première fois me coller l’œil au viseur. Il ne possédait pas de flash intégré, mais on m’en avait donné un externe, visible sur la photo.
Un an et demi après, mes parents m’ont offert mon premier « vrai » appareil, un reflex Zenit 12xp de fabrication soviétique (« Зенит-12xp »). Il s’agissait d’un bon appareil pour apprendre : pas d’autofocus, cellule de mesure de l’exposition à trois indications (OK, sous-exp, sur-exp) par deux LED dans le viseur. Il utilisait une monture à vis de type M42, bien connue des Pentaxistes. Je possédais l’objectif livré d’origine, un 50 mm correct, auquel s’est par la suite ajouté un doubleur de focale (dans son étui à gauche sur la photo). Je pouvais également utiliser le flash présenté ci-dessus sur le Fujica.
Le Nikon F-401s m’a permis de passer à un niveau supérieur dans la qualité de mes photos. De plus je disposais d’un autofocus motorisé et d’une cellule qui réglait automatiquement l’exposition en mode programme. Sans compter le moteur qui armait automatiquement l’appareil à chaque déclenchement… Quel confort ! L’inconvénient majeur de cet appareil est qu’il n’affichait pas les paramètres d’exposition. Par contre, je disposais de modes priorité diaphragme et ouverture en plus du mode programme. Il était livré avec un zoom Nikkor 35-70 mm, excellent, que j’utilise toujours sur mon D40x. En outre il disposait d’un flash intégré. J’ai par la suite eu un zoom Sigma 70-210 mm, correct sans être excellent (je peux toujours l’utiliser sur mon D40x, après réparation du… ruban adhésif qui fixait la bague de mise au point).
L’Olympus C-830L, reçu en cadeau à l’été 2000, a été pour moi une véritable révolution : mon premier appareil numérique ! Malgré ses caractéristiques très modestes (à peine plus d’un million de pixels, cartes mémoire de 8 Mo à l’époque, qui me faisaient déclencher en 640x480 pour avoir un minimum d’autonomie), ce compact a changé ma manière de photographier : plus spontanée, plus à la recherche de l’insolite. Gros inconvénients outre la résolution faiblissime : seul est disponible un mode programme, et l’objectif est de focale fixe (un très grand angle)…
Le Z1, un excellent bridge, m’a permis de renouer avec les appareils techniques, tout en restant en numérique : je disposais à nouveau de différents modes de priorité sur l’exposition, avec en prime l’affichage des paramètres sur l’écran, ce que je n’avais jamais eu ! De plus, le zoom 10x (38-380 mm en équivalent 24x36) autorise pas mal de créativité. Seul inconvénient, il n’est pas stabilisé, ce qui est rapidement embêtant au télé.
Cela fait un peu plus d’un an que je suis l’heureux possesseur d’un réflexe numérique, un Nikon D40x. Je suis très satisfait de cet appareil, de qualité, riche en fonctionnalités et pourtant assez léger. Il était livré avec un zoom Nikkor 18-135 mm (équivalent 24x36 : 27-200 mm), plutôt bon. Je peux utiliser mes deux anciens objectifs Nikon, à condition cependant de faire la mise au point manuellement car ce boîtier ne dispose pas de la motorisation. Un flash SB-400 complète l’équipement. Quelques inconvénients du D40x :
Mais le réflexe est un véritable bonheur : qualité optique, peu de bruit même à forte sensibilité, autofocus et déclenchement hyper-rapides…
Les photos qui illustrent cet article ne sont en général pas fameuses, et montrent bien la difficulté à photographier des objets ! À mon sens les meilleures (les moins pires ?) sont celles de l’Olympus et du Minolta, prises sur un fond artificiel avec mon réflexe numérique et le flash en indirect. La dernière (celle du réflexe numérique), a été prise dans les mêmes conditions, mais avec le Minolta, en flash direct. Vous pouvez admirer (!) la lumière trop crue et les ombres trop prononcées…
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