Je viens de devoir remplacer une lampe fluocompacte. J’ai profité de l’occasion pour m’intéresser un peu à marché et rechercher une bonne lampe. Ce billet fait d’abord un bilan économique de la lampe précédente, qui a duré 40 mois, puis présente quelques critères de choix.
Cette lampe éclaire un salon de 17 m². Le modèle précédent était une marque Carrefour de 20 W (équivalente à une lampe incandescence de 100 W). L’éclairage était bon, mais peut-être un peu léger.
La lampe a fonctionné pendant 40 mois. En moyenne, je compte (évaluation basse) une présence de 28 jours par mois, et un allumage de 6 heures par jour (l’appartement est sombre et je suis couche-tard). Cela fait donc au moins 6720 heures de fonctionnement pour cette lampe, ce qui est correct pour une entrée de gamme.
Cette lampe a consommé 134 kWh d’électricité, là où une lampe à incandescence de flux lumineux équivalent (donc 100 W de puissance) aurait consommé 672 kWh. Cela représente 538 kWh d’économies énergétiques, soit environ 59 euros au prix actuel de l’électricité. On voit donc que le surcoût à l’achat d’une lampe fluocompacte (de 8 à 20 euros contre 1 ou 2 euros seulement pour une lampe à incandescence) est largement compensé par les économies en électricité. Sans compter qu’il aurait fallu changer 6 ou 7 fois de lampe à incandescence dans le même temps (la durée de vie moyenne est donnée à 1000 heures)…
À l’occasion du remplacement de la lampe précédente, je voulais essayer d’améliorer l’éclairage de la pièce. J’ai donc analysé cherché les caractéristiques des produits actuels. Force est de constater que les informations ne sont pas toujours très claires. Voici donc quelques repères pour s’y retrouver…
Avec ces quelques facteurs, il devrait être possible de choisir une lampe : flux à adapter à la pièce, T = 2700 K, IRC ≥ 0,9 si possible. Hélas, il faut compter avec le marketing, et les marquages un peu bizarres que l’on trouve sur les lampes…
Les fabricants donnent souvent les caractéristiques de leur lampes et tubes fluos en trois chiffres, par exemple « 827 » ou « 940 ». Ce standard de fait se lit de la façon suivante :
Exemples :
Je conseille donc les « 827 », ou mieux les « 927 » (mais je n’en ai pas trouvé…).
On trouve parfois l’expression de l’IRC sous forme « 1A » ou « 1B ». Il s’agit d’un autre standard de fait peu explicite. Les correspondances sont les suivantes :
Marquage | IRC |
---|---|
1A | 0,9 ≤ IRC < 1 |
1B | 0,8 ≤ IRC < 0,9 |
2 | 0,6 ≤ IRC < 0,8 |
3 | 0,4 ≤ IRC < 0,6 |
Ne prenez donc que des 1B ou mieux, 1A…
Les lampes fluocompactes peuvent être à tube apparent, ou bien ce tube peut être caché dans une ampoule de verre, de même facteur de forme qu’une ampoule à incandescence ou un peu plus grosse, ou encore à l’intérieur d’un globe. Si ces dernières options sont peut-être plus esthétiques, il est bon de savoir que cela fait chuter l’efficacité énergétique (pertes dans l’enveloppe supplémentaire)… À puissance égale, le flux lumineux sera donc inférieur. Lors de la comparaison d’ampoules à température et IRC équivalent, pensez donc à comparer le flux, et vérifiez que cela correspond à vos attentes. Il peut être bon de jeter un coup d’œil à l’échelle d’efficacité énergétique (en général c’est A, mais on trouve des B, notamment lorsqu’il y a une ampoule supplémentaire).
J’étais parti pour une Osram Dulux Superstar, qui a l’air très bien, mais sur les conseils d’un vendeur, je me suis orienté vers une Megaman Ingenium, qui est censée avoir un IRC supérieur, bien que plus lente au démarrage. J’ai pris un modèle 23 W tube nu, qui donne un flux de 1500 lm : après quelques minutes de chauffe, la lumière est vraiment jolie, et intense. En un mot : satisfait ! La lampe est donnée pour une durée de vie de 15 000 heures. La question de l’IRC, prétendument supérieur à l’Osram Dulux Superstar, reste à trancher : le rendu me semble très bon, mais je n’ai pas eu l’occasion de faire des comparaisons quantitatives avec l’Osram.
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