À quelques heures du scrutin des élections européennes, on peut avec raison se demander comment les sièges seront attribués. En effet, quand dans une circonscription à peine 10 sièges sont à pourvoir, dire que l’attribution se fait à la proportionnelle ne suffit pas : on se doute que les problèmes d’arrondis au siège sont prédominants. Curieusement, cette question n’est jamais abordée par les médias grand public, qui doivent trouver le sujet trop rébarbatif.
La méthode d’attribution varie selon les pays. En France, on a recours à la méthode D’Hondt du type plus forte moyenne. Cette méthode ne présente pas de biais, mais favorise légèrement les grands partis.
Soit n sièges à attribuer. Pour chaque liste, on va calculer des moyennes de votes exprimés, en fonction du nombre de sièges gagnés. En pratique, on fait figurer les listes en ligne, et une première colonne contient les suffrages de chaque liste (1ère moyenne), une deuxième colonne contient les suffrages de chaque liste, divisés par deux (2ème moyenne), puis une troisième colonne les suffrages divisés par trois (3ème moyenne), etc. Dans ce tableau de nombres, il suffit de prendre les n moyennes les plus hautes, qui déterminent les n sièges à attribuer. À noter que dans le cadre des Européennes, on ne tient compte dans la répartition que des listes qui dépassent les 5 %.
Le tableau ci-dessous permet d’effectuer le calcul pour dix listes au maximum, et une dizaine de sièges :
HTML5 valide ? © Christophe Jacquet. ✍ Contact. Mentions légales.