Je parle régulièrement ici de technique LaTeX, en essayant de relever les bonnes pratiques, faciles à mettre en œuvre et sûres… Je suis heureux aujourd’hui de vous présenter mon Mémento LaTeX, qui paraît actuellement chez Eyrolles.
En 13 colonnes 10x21, ce Mémento présente l’essentiel de LaTeX, sous la forme d’un petit livret cartonné et glacé, à garder sur un coin de bureau.
L’ouvrage s’adresse :
- d’abord à toutes les personnes désireuses de bénéficier pour la réalisation de documents divers des qualités de Latex, et souhaitant disposer d’une référence pratique de ce logiciel ;
- et en particulier à tous les scientifiques (chercheurs, enseignants, doctorants, et même étudiants de l’université et des Grandes Écoles), utilisateurs traditionnels de LaTeX.
Rappelons que LaTeX est système de mise en forme de documents réputé pour la qualité de ses résultats, en particulier dans le domaine scientifique.
J’ai récupéré une station SunBlade 100, qui pourrait venir remplacer mon Ultra 10… J’ai essayé d’y installer une Ubuntu Gutsy. Ce billet présente quelques points à retenir :
- voir aussi le billet écrit lors de mes manips initiales sur l’Ultra 10 ;
- la SunBlade 100 était équipée d’une carte graphique 3D sur bus PCI (en plus de la carte graphique intégrée sur la carte mère), que j’ai retirée pour éviter les soucis (de toute manière, pour en faire un serveur…)
- si Solaris est déjà installé sur la machine, ne pas interrompre le boot de Solaris avec Stop-A puis essayer de booter le CD avec
boot cdrom
(ce qui paraîtrait logique). Cela se termine par un « Illegal Instruction » ou « Memory Address not Aligned » lors du chargement du noyau… Il faut booter sur le CD directement. Pour ma part, j’ai donc fait un petitsetenv boot-device cdrom disk net
, puispower-off
, puis j’ai rallumé la machine (voir ce thread) ; - si un petit écran LCD est connecté (et pas un moniteur Sun multisync), charger le noyau avec une option du type
video=atyfb:1024x768@60
; - ne pas choisir de clavier « Sun », mais simplement un clavier US standard ;
- le driver réseau attribue à l’unique carte réseau l’interface eth1, malgré des messages qui parlent d’eth0… ;
- pour le moment, la machine ne sait pas s’éteindre proprement : le disque s’arrête, mais la machine reste sous tension.
I never had the opportunity to test my VTPlayer driver on an architecture other than IA-32. As I have just got hands on a SunBlade 100, which now runs Ubuntu Linux, I tried to compile and test the driver. There were no compile error nor crashes, but the driver mysteriously failed when probing the device. As usual, this was caused by an indianness mess: everything in the USB protocol is little-endian, so if you test on little-endian machines only, you are prone to making mistakes like this one:
if ((udev->descriptor.idVendor != VTP_VENDOR_ID) ||
(udev->descriptor.idProduct != VTP_PRODUCT_ID)) { ...
The comparisons depend on the computer’s endianness, which is not portable (although it seems fine on IA-32). One has to use le16_to_cpu
before comparing:
if ((le16_to_cpu(udev->descriptor.idVendor) != VTP_VENDOR_ID) ||
(le16_to_cpu(udev->descriptor.idProduct) != VTP_PRODUCT_ID)) { ...
The latest version of the driver, labelled 0.4.1, now works fine on IA-32 and SPARC architectures, and should be OK on other architectures as well. It is compatible with the latest Linux kernels (2.6.22.9). It is available for download at SourceForge.net.
Vous ajoutez un répertoire au PATH, ou bien un exécutable à l’un des chemins du PATH. Cependant, cela ne fonctionne pas et, habitué de Bash, vous vous arrachez les cheveux !
Solution : csh possède un hash des exécutables accessibles. Il faut donc bien penser à lancer la commande rehash
après avoir ajouté une commande au PATH…
J’ai déjà écrit dans ce carnet sur l’usage français des titres madame et mademoiselle que je trouve franchement dégradant pour les femmes. Je vais ici aborder les notions connexes de nom de jeune fille et de nom d’épouse… Il est en effet d’usage[1] que les femmes changent de nom lorsqu’elles se marient, prenant ainsi le nom de leur conjoint.
Mais pourquoi faudrait-il donc renoncer à son nom lorsqu’on se marie ? Son propre nom, ce n’est pas un détail anodin. Au contraire, c’est un constituant essentiel de son identité, quelque-chose avec lequel on a grandi, avec lequel on s’est forgé une personnalité. Accessoirement, on a pu y capitaliser une certaine réputation, précisément une certaine renommée. Abandonner son nom, c’est donc renoncer à son identité, renoncer à l’image que d’autres peuvent avoir de soi, en un mot, c’est ne plus être soi-même.
Mais il y a plus grave : comment ne pas voir dans ce changement de nom une soumission affichée à son mari, ce dernier devenant littéralement propriétaire de son épouse ? La femme se trouve reléguée au rang d’objet, sur lequel l’époux pourrait apposer sa marque. Un peu de la même façon que le nom du titulaire est indiqué sur la carte grise d’une voiture…
Encore une fois, cela plaît à certaines femmes, et libre à elles. Mais que l’on ne vienne pas prétendre qu’il s’agit d’une tradition saine et que ce n’est qu’un détail. Certes, c’est un point particulier, mais avez-vous remarqué comment une bonne partie des points particuliers de la société ont étrangement tendance à se retourner contre les femmes ? Presque à chaque fois qu’il existe une tradition avilissante, ce sont les femmes qui en font les frais ! La vie d’une femme peut ainsi être vue comme une somme de petites humiliations, chacune d’aspect mineur, mais qui au final traduisent un machisme ambiant bien réel, bien perceptible, et surtout infamant pour les femmes.
Ainsi, je considère qu’il n’y a pas de détail qui tienne : il faut n’en laisser passer aucun, et dans tous les cas réfléchir en son âme et conscience à ce que l’on veut soi-même, sans se croire obligé(e) d’accepter les couleuvres que la pression sociale cherche à nous faire avaler.
Notes
[1] Il s’agit bien d’un usage, et pas d’une obligation légale. Voir l’excellent texte de SOS Femmes et les explications du site gouvernemental sur le mariage, qui sont tous deux catégoriques, et citent la législation pertinente.
Que fait-on lorsqu’on n’est pas un esthète-né et que l’on doit concevoir une charte graphique ? On utilise le Color Scheme Generator de Pixy !
Jusqu’au 8 octobre se tient à la Défense (sur le toit de la Grande Arche) une exposition sur l’histoire de l’informatique, organisée par le musée Antémémoire.
On y trouve pas mal de vieilles bécanes (IBM des années 60, VAX, micros des années 80…), ainsi que quelques accessoires (cartes perforées, disquettes, mémoire à tores de ferrite…). Bref, une expo très intéressante, mais un peu superficielle. En un mot, pour 9 euros l’entrée, on reste un peu sur sa faim de geekeries historiques.
À noter que le prix de l’entrée comprend une visite de la « terrasse panoramique » de l’arche de la défense. Certes, on peut y voir Paris de haut, mais…
- le cadre est franchement sordide : un toit fait de blocs de de béton bruts et sales, sans aucune recherche architecturale, qu’on ne peut même pas parcourir en entier ;
- corollaire du premier point : la vue est limitée à un peu moins 180° car on se retrouve parqué sur l’un des côtés du rectangle que constitue le toit ;
- l’observation est très désagréable, car on est séparé du bord du toit par un parapet en béton d’environ 1 m de large pour presque 1 m de haut ;
- on voit Paris, certes, mais d’un peu loin ! Pour tout dire, on voit surtout le quartier de la Défense, qui a tendance à cacher le reste…
Ouvrir des documents LaTeX depuis Adobe Illustrator est un vrai problème. Voici comment je comprends la situation (mais je peux me tromper !) : les textes d’un document LaTeX donnent lieu à des objets texte dans les fichiers PDF. Par défaut, (pdf)LaTeX ne va inclure dans les PDF que les glyphes des caractères utilisés (subsetting). Or Illustrator a besoin des polices en entier, de façon à permettre l’édition des objets texte, sans quoi il utilise des polices de substitution. Ce sera donc quasi-systématiquement le cas des documents LaTeX, d’où un chargement catastrophique…
Ce billet donne quelques trucs et astuces pour se sortir de ce problème.
Le Roc de Chère est un magnifique point de vue sur le sud du lac d’Annecy et sur Duingt en particulier (voir photo). On peut y admirer un relief karstique caractéristique des Préalpes.
A/R 1h30. Dénivellation : environ 100 m. Carte IGN : 3431OT (« lac d’Annecy »).
Se rendre en voiture à Menthon-Saint-Bernard. Tourner à droite une centaine de mètres après l’église. Suivre alors la direction du roc de Chère et se garer rapidement (parking à gauche sur une route goudronnée, puis sur un chemin de terre).
Suivre d’abord le fléchage jaune (liaison Menthon-Talloires), puis rouge (tour du Roc) jusqu’au point de vue.
Retour par le même chemin ou par la fin de la boucle rouge. Attention : si vous voulez rentrer rapidement, éviter le diverticule rouge. Pour cela, suivre le chemin le plus proche du lac lorsque vous rencontrez le panneau à 3 flèches rouges. Le diverticule s’enfonce dans les profondeurs du Roc.
Retour de vacances dans les Alpes, à Annecy et Tignes :
- Annecy : coin très sympa, pas mal de balades et visites à faire dans les environs. Par contre, la circulation automobile est insupportable en ville et sur les bords du lac. Il manque clairement à ce secteur des transports en commun lourds. Et dire que la ligne ferroviaire Annecy-Albertville (rive ouest du lac) a été fermée… À retenir pour traverser la ville par la rocade en direction de la rive est du lac : il faut suivre la direction « Thônes » (et « Annecy-le-Vieux » au début). Sans cela, c’est loin d’être gagné…
- Tignes : une station nichée à 2000 m d’altitude, ce qui a ses avantages (« bon air », montagnes à proximité immédiate) et ses inconvénients (quand il pleut, à part la piscine, il n’y a plus grand chose à faire…)
- ce satané mauvais temps a d’ailleurs précipité notre retour de deux jours :-(
Quelques billets suivront, qui présenteront des balades intéressantes à faire dans ces deux endroits !