Cachez cette pyramide que je ne saurais voir...
Pour tous ceux qui doivent rédiger de gros documents, et en particulier des thèses, j’ai décidé de résumer en un billet les logiciels utilisés pour rédiger mon mémoire de thèse :
- composition du texte : j’ai bien entendu utilisé LaTeX, et plus particulièrement pdflatex car je me suis orienté vers la génération de documents PDF exclusivement. J’ai utilisé une distribution teTeX la majeure partie du temps, mais j’ai effectué les dernières compilations sur Mac avec MacTeX, ce qui n’a rien changé. Pour le modèle de document, je me suis basé sur la classe memoir ;
- édition du document : Kile sous Linux ;
- gestion des versions : Subversion, installé en tant que module d’Apache sur un serveur. De plus, j’ai utilisé Trac, un système de suivi de projet, wiki et bugtracking, principalement pour l’exploration du dépôt CVS. Même si je n’ai pas utilisé toutes ses fonctionnalités, je l’ai trouvé léger et pratique ;
- gestion de bibliographie : naturellement BibTeX, dont j’ai édité les fichiers de données à la main avec Kile ;
- diagrammes : Dia, tout simplement. Dia exporte en EPS, j’ai donc converti systématiquement tous les fichiers avec epstopdf ;
- j’ai traité les quelques images raster à l’aide de Gimp ou Imagemagick (convert) ;
- j’ai dû tracer quelques graphiques, ce que j’ai fait à l’aide de Gnuplot, qui m’a beaucoup plu ;
- les schémas électroniques ont été réalisés à l’aide d’ExpressSCH (et les typons à l’aide du logiciel frère ExpressPCB), un freeware pour Windows qui convenait bien à mes besoins. Il est distribué gratuitement par une société qui réalise des circuits (gravure, perçage…) ;
- et enfin, quelques scripts écrits en Perl lorsqu’il a été nécessaire d’automatiser certaines tâches.
Le mémoire sera bientôt en ligne, dès que le chasseur de fautes d’orthographe aura fini son œuvre !
Un lecteur a récemment émis le commentaire suivant, en parlant de ce blog : « le contenu de vos articles est difficilement compréhensible par le commun des mortels ». Ceci, bien entendu, conduit à la question de savoir ce qu’est ce blog, et pourquoi je le réalise. Question pertinente s’il en est.
L’objectif me semble double :
- le plus souvent, je publie un article pour résumer un point technique, une manipulation délicate. On peut alors voir ce blog comme étant un pense-bête personnel (je note les choses noir sur blanc pour pouvoir m’y référer plus tard, ce que je fais très souvent en pratique). Mais comme je juge que les informations en question peuvent éventuellement intéresser d’autres personnes qui sont confrontées au même problème, je les mets en ligne. La magie des moteurs de recherche aidant, je peux espérer que les personnes intéressées tomberont sur mes articles lorsqu’elles rechercheront la solution au même problème. En ce sens, il est clair que les articles ne sont pas très pédagogiques : ils ne s’adressent pas au commun des mortels en effet, mais à des gens qui cherchent à résoudre un problème bien précis (migrer Cyrus de i386 vers Sparc, faire marcher l’USB sur un PIC, utiliser les bonnes polices de pdflatex, etc.)
- moins souvent, traiter de sujets moins techniques qui correspondent à mon humeur du moment : réagir à l’actualité, donner des idées de balades, raconter une expérience cocasse, donner des nouvelles, etc.
Un petit billet de circonstance… Meilleurs vœux à tous pour l’année 2007 !
Pour de savoureuses recettes, ma chère et tendre met en ligne un blog de cuisine : Sav’Hourra. Il n’y a que deux recettes pour le moment, mais n’hésitez pas à y retourner : de nombreuses autres sont en gestation ! Comme je bêta-teste ces recettes tous les soirs (c’est-à-dire que je mange ; n’allez pas imaginer autre chose), je peux vous affirmer que c’est délicieux.
Je me suis chargé de la mise en place technique. Le blog fonctionne sous Dotclear 2, qui décidément a l’air très bien. Notamment, la création d’un thème se fait principalement en modifiant un fichier CSS, et éventuellement en retouchant des fichiers templates : il n’y a pas une seule ligne de PHP à écrire, ce qui est très agréable…
Voici une bonne chose de faite…
Merci à toutes les personnes qui étaient là, ainsi qu’à celles qui m’ont adressé leurs encouragements et étaient là par la pensée !
Les mystères de l’informatique : lorsque mon Mac essaie de se connecter en SSH sur mon serveur domestique (une UltraSPARC sous Ubuntu Linux), il se fait jeter comme un malpropre : « connection closed », sans message de debug explicite, que ce soit sur le client ou le serveur. Ceci alors qu’un autre client (Cygwin) n’a aucun souci pour se connecter…
Après quelques recherches sur des forums, j’ai fini par découvrir que d’autres utilisateurs de Mac avaient le même problème, et qu’il suffisait de rajouter les IP des clients à problèmes dans le fichier /etc/hosts
du serveur. Ça marche, mais vous conviendrez que c’est pour le moins troublant.
D’autant plus que tout fonctionnait jusqu’à ce que j’installe Netatalk (serveur AFP) et Avahi (protocole Bonjour) sur l’UltraSPARC… Je suppose que cela m’a conduit à installer un module d’authentification qui trouble les connexions… Cette hypothèse est d’autant plus plausible que j’observe le même genre de comportements sur mon serveur IMAP.
Des explications ?
Mon employeur m’a équipé depuis la semaine dernière d’un tout nouveau MacBook Pro. C’est à la fois la curiosité, l’attrait pour OS X, ainsi que la bonne réputation du matériel qui m’ont fait préférer un Mac sous OS X à un PC sous Linux (ou Windows).
Avez-vous repéré la prolifération récente des noms en —eo ? Quelques exemples :
- Digiteo Labs sur le plateau de Saclay, et sa galaxie de projets en —eo ;
- les ordinateurs Scaleo de Fujitsu-Siemens ;
- Oseo, une organisation d’aide aux PME ;
- à l’IGN, le nouveau GPS Evadeo, et Communaleo, le portail de services communaux lié à GéoPortail…
Pas de doute, c’est une mode qui monte ! Mais au fait, n’écrit-on pas « hissez haut » ?
Je vous dois une petite réponse quant au fonctionnement d’un robinet britannique…
Tripa propose astucieusement de tirer/pousser sur le robinet : c’est une bonne idée, mais ce n’est pas ça.
En réalité, ce robinet ne permet pas de parcourir entièrement l’espace des débits-températures ! Il permet juste de s’y déplacer sur deux segments, en le tournant :
- à partir de la position fermée, on fait progressivement augmenter le débit, sachant que la température reste « froide » ;
- à un moment, alors qu’on continue de tourner, le débit devient constant et c’est la température qui augmente.
Vraiment bizarre.