Christophe Jacquet
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2010-04-30 | Listes et cartes des émetteurs radios FM

Pour tout savoir sur les émetteurs de radio FM :

2010-04-28 | GNU Screen

GNU Screen n’est pas connu de tous les utilisateurs d’Unix. Pourtant, ce programme se rend vite indispensable. Derrière sa description de multiplexeur de terminal se cache un concept simple : vous pouvez laisser tourner des applications consoles sur une machine, même lorsque vous vous en déconnectez, et vous prenez la main sur leurs « terminaux » quand vous le souhaitez, d’où vous le souhaitez.

Screen se lance simplement par la commande screen. Pour se reconnecter (rattacher) à une session existante, on tape screen -r ID_SESSION. La liste des ID de session existants s’obtient par la commande screen -ls.

En cours de fonctionnement, screen dispose de nombreuses commandes accessibles par des raccourcis clavier qui commencent par C-a. La liste des principaux raccourcis est la suivante :

CombinaisonAction
C-a ddétacher (fermer la fenêtre, mais pouvoir récupérer la session plus tard)
C-a ccréer une nouvelle fenêtre
C-a ksupprimer la fenêtre courante (kill)
C-a Fadapte la taille de la fenêtre, très utile en cas de passage d’un terminal à un autre (fit)
C-a ?aide en ligne
C-a npasser à la fenêtre suivante
C-a ppasser à la fenêtre précédente
C-a 0 à C-a 9passer à la fenêtre de numéro indiqué
C-a "menu des fenêtres
C-a :prompt pour taper directement des commandes (cf. manuel)

Pour plus de détails, on consultera le manuel officiel, ou cette bonne documentation en français.

Screen peut répondre à de nombreux besoins. Il est très utilisé en conjonction avec le client IRC irssi, mais on peut trouver des applications plus exotiques, par exemple screen comme terminal série.

À noter que j’ai eu quelques soucis sur Mac, pour me connecter à une Debian : le terminal local fonctionne bien, screen en local fonctionne bien, le terminal distant par ssh fonctionne bien, mais screen sur la Debian distante posait problème : la touche Backspace envoyait Delete (mais seulement lorsque TERM valait xterm-color, pas xterm)… Il s’agit d’une sombre histoire de terminfo dont une solution est donnée sur Mac OS X Hints : recopier le fichier terminfo xterm-color du Mac sur la debian, dans le répertoire ~/.terminfo/x.

2010-04-27 | Déplantage de Nüvi

Je possède un GPS automobile Garmin Nüvi 255, qui s’est brusquement retrouvé complètement planté lors d’un trajet, sans que j’aie fait quoi que ce soit de particulier. Au démarrage, le GPS se figeait sur l’écran « Loading maps », ou bien s’éteignait. En mode mass storage, le barre de progression s’arrêtait à mi-chemin.

Voici une procédure qui m’a permis de le remettre en état de marche :

Je publie ma procédure au cas où elle serve à quelqu’un d’autre, sans garantie de succès bien sûr. De mon côté, après quelques jours, mon GPS fonctionne toujours…

2010-03-31 | Refuge et lac d'Ilhéou

Balade dans les Pyrénées, à Cauterets.

Le lac d’Ilhéou se trouve dans un superbe cirque de montagnes. Un joli refuge est installé à son extrémité nord. On peut accéder au refuge par Cauterets, mais je donne ici une version pour fainéants aux genoux néanmoins solides, tout le long en descente.

Refuge et lac d’Ilhéou

Il est en effet possible d’accéder à la Crète du Lys, en haut du lac, grâce à la télécabine du Lys suivie du télésiège du Grand Barbat. Un sentier agréable descend alors vers les cabanes d’Arras, puis vers le refuge (315 m de descente).

Le retour s’effectue par la vallée encaissée d’Ilhéou. On peut soit prendre la piste 4x4, à mon avis assez désagréable, ou bien le sentier balisé du GR 10, agréable mais un peu rocheux. Attention cependant à proximité du lieu-dit Houssat : prendre le bas de la pâture ; ne pas rester sur le petit sentier du haut, en bordure du parc national des Pyrénées. Avant le retour à Cauterets, il est possible de passer par la Ferme Basque (auberge, restaurant). Le retour correspond à environ 1080 m de dénivelé négatif.

2010-03-30 | Déterminer la mémoire occupée par un processus Linux

Quelle est la mémoire occupée par un processus Linux donné ? C’est dans certains cas très important de le savoir, par exemple pour déterminer combien de processus peut créer un serveur Apache sans risquer de faire swapper la machine (paramètre MaxClients). À première vue, la réponse devrait être donnée par la commande ps. Cette dernière renvoie deux valeurs, VSIZE et RSS :

Clairement, la métrique RSS ne convient pas, car il se peut que le processus ait swappé. Malheureusement, VSIZE ne convient pas non plus, car cette métrique ne tient pas compte des pages qui peuvent être partagées entre plusieurs processus : bibliothèques partagées, code partagé (entre des processus qui ont forké, par exemple diverses instances d’Apache), et même données partagées (sous Linux, fork fonctionne en copy-on-write, c’est-à-dire que les pages du processus fils ne sont dupliquées que lorsque le fils ou le parent effectue une écriture).

Si on y réfléchit un peu, il n’y a pas de solution universelle à la définition d’une métrique de consommation mémoire. Ainsi, les propositions suivantes ont été effectuées (mais pas intégrées dans le noyau à ma connaissance) :

Depuis le noyau 2.6.14, il existe également un fichier /proc/*<PID>*/smaps qui fournit des informations détaillées sur la mémoire d’un processus. Cela demande certainement un peu de mise en forme, mais il doit être possible d’en tirer des informations du type PSS et USS.

2010-03-29 | Astuces PowerPoint

Une fois n’est pas coutume, je ne parle pas de LaTeX, mais de PowerPoint : deux astuces que je note ici pour ne pas les oublier.

Taille des fichiers

Certains fichiers PowerPoint ont une fâcheuse tendance à l’embonpoint. Microsoft donne quelques astuces, notamment en ce qui concerne le rééchantillonnage des images. Cependant, il arrive que des objets d’aspect anodin soient énormes… Mais lesquels ? L’outil SizeMe permet de générer un rapport exhaustif sur un fichier PowerPoint, dans lequel la taille de chaque objet est indiquée.

Tracé de courbes de Bézier

J’ai longtemps ignoré l’existence d’une méthode de tracé de courbes de Bézier dans Office. En réalité, l’outil disponible est très complet, et depuis longtemps (au moins Office 2003).

Read more…

2010-03-28 | Misères d'IPv6

Vous êtes connecté à un réseau, tout semble fonctionner normalement, sauf que vous n’arrivez plus à joindre le site web de Google depuis votre Mac. Que peut-il bien se passer ?

Il s’avère que des problèmes de connexion à certains sites, dont notamment Google, peuvent être liés à IPv6, même dans un environnement IPv4. Voyons comment.

Acte I : Google dispose désormais d’une connectivité IPv6 sur le nom www.google.com. Pour peu que vous soyez sur un domaine réputé être compatible IPv6, les DNS de Google renvoient aussi bien des adresses IPv4 (enregistrements A) que IPv6 (enregistrements AAAA). Voir le programme Google over IPv6.

Acte II : Les Macs ont IPv6 activé par défaut sur leurs interfaces réseau. De plus, lorsqu’une route vers un serveur existe en IPv6, elle est prioritaire par rapport à une route IPv4. Cependant, pour qu’une route IPv6 existe entre votre Mac et Google, il faudrait un routeur IPv6 ainsi qu’une connectivité IPv6. Clairement, il n’y a normalement pas ça en environnement IPv4.

Acte III : Un PC Windows dispose d’un système d’auto-configuration de réseau qui peut le faire se déclarer routeur IPv6 dans certaines conditions. Il envoie alors des paquets ICMPv6 broadcast de type routeur announcement pour faire fièrement savoir à tout le réseau local qu’il est le routeur IPv6 du réseau… alors qu’il n’est pas capable de router quoi que ce soit !

En résumé, il suffit qu’un PC Windows (ou autre) s’annonce faussement comme routeur IPv6 pour que les Macs décident de contacter Google (et consorts) en IPv6, et pour ce faire de tout envoyer à ce routeur qui ne route rien. Bilan : des sites injoignables…

Comme le souligne Stéphane Bortzmeyer, il me semble qu’il s’agit d’une faille de sécurité importante d’IPv6 : en l’état, n’importe-quel hôte d’un réseau peut très facilement mettre à mal tout le trafic IPv6 (et aussi IPv4) en se déclarant comme routeur IPv6. Bon, c’est vrai aussi en IPv4 si un hôte décide de faire serveur DHCP…

2010-03-27 | Éclat de rire sur Wikipédia

Éclat de rire sur le portail de l’Aquitaine de Wikipédia : la boîte « armée et religions », c’est un peu le mariage de la carpe et du lapin, non ? Bon, ce n’est pas pour me moquer, mais ça fait juste bizarre…

20100327_wikipedia.png

2010-02-18 | Raccourcis clavier pour les écrans de Mac

Voici quelques raccourcis clavier intéressant portant sur la gestion de l’écran sous MacOS X.

Faire des captures d’écran

Plutôt qu’utiliser l’application Capture (peu satisfaisante[1]), il vaut mieux connaître les raccourcis clavier de capture d’écran. La page indiquée contient tous les détails souhaitables, les principaux à mon sens étant :

Les images sont enregistrées en PNG sur le bureau.

Luminosité de l’écran

Sur un MacBook, la luminosité de l’écran se règle à l’aide de deux touches, sur une échelle comportant un nombre fini de graduations. Avec les commandes Option-Shift-Bouton habituel, on peut régler finement la luminosité même à l’intérieur des graduations.

Enfin, pour mettre un écran en vidéo inverse : Control-Option-Command-8.

Notes

[1] Notamment, elle n’enregistre qu’en TIFF…

2010-02-04 | Amélioration du clavier sous Parallels + Windows

Je propose depuis un certain temps une disposition de clavier pour Windows adaptée aux claviers Mac, destinée aux utilisateurs de Parallels.

A priori, le défaut de cette solution est que pour composer des caractères spéciaux, normalement produits avec Option/Alt -gauche, il faut obligatoirement utiliser Option/Alt -droite (mappée par Parallels sur la Alt-droite, aka AltGr, d’un PC). Ceci est assez perturbant quand on passe sans arrêt de Windows à MacOS.

J’ai trouvé une solution partielle à ce problème : il est possible sous Windows de remapper des touches, en ajoutant juste une entrée dans la base de registres. Je propose donc d’inverser Alt-gauche et Alt-droite. Cela permettra de composer tous les caractères exactement comme sous MacOS. Par contre, le basculement entre applications Windows devra obligatoirement se faire avec Alt-droite + Tab.

Pour mettre cette idée en œuvre :

Je suis intéressé par tous les retours.

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