Six mois avec un Oregon 300

Publication : 31 décembre 2009. Dernière mise à jour : 28 avril 2024.

Cela fait maintenant 6 mois que je suis l’heureux propriétaire d’un GPS Garmin Oregon 300. J’avais déjà donné mes premières impressions, mais je peux maintenant affiner mon jugement après quelques heures d’utilisation.

Mon avis

Les plus :

bonne précision
écran tactile très lisible, même en plein soleil
logiciel réactif et facile d’utilisation grâce à l’écran tactile
appareil compact et léger
appareil économe en énergie : il fonctionne avec deux batteries AA (on n’est donc pas lié à un format propriétaire), et tient très longtemps (quand les batteries sont bien chargées, voir ci-dessous)
pas besoin d’installer de logiciel sur son ordinateur.
possibilité d’utiliser les cartes OpenStreetMap
possibilité récente de charger des cartes raster (à tester)

Mes regrets :

traces limitées à 10000 points (ce qui ne fait que 2h45 au rythme d’un point par seconde !). Au-delà, on retrouve les 10000 premiers points dans un fichier séparé, et il faut faire la fusion à la main…
lorsqu’on ajoute un waypoint pendant un tracé, ce waypoint devrait être intégré au GPX correspondant, et non pas systématiquement à un pool global de waypoints
dans les fichiers GPX, il manque des indications sur les conditions de réception : nombre de satellites, présence de la correction DGPS, précision estimée…
MàJ, 9 avril 2010 : il manque également dans les GPX la mention du fuseau horaire
MàJ, 9 avril 2010 : le format des noms de fichiers GPX est fixe (et pas bien choisi), il faudrait que les utilisateurs avancés puissent le choisir, grâce à une chaîne à la date

Mes trois regrets portent donc sur la gestion des traces, des fichiers GPX. Ce sont trois problèmes réellement embêtants, mais vraiment bêtes d’un point de vue technique. Sans connaître les détails du fonctionnement du logiciel du GPS, il me semble qu’une modification logicielle mineure permettrait de les résoudre, et donc d’améliorer grandement l’utilisation du GPS.

Conclusion

Malgré mes regrets sur la génération des fichiers GPX, je trouve ce GPS excellent, et je le recommande sans restriction.

Batteries et chargeur

Mon Oregon 300 fonctionne avec des batteries NiMH Panasonic 2600 mAh (conseillées par 1001 Piles). Au départ, j’utilisais un vieux chargeur GP : l’autonomie était moyenne, un peu plus de 6 h. Lorsque je suis parti aux États-Unis à l’automne, j’ai constaté que mon chargeur ne fonctionnait pas en 110 V ; j’ai donc cherché un chargeur 110-230 V. Le choix fut difficile, car nombre de fabricants ne donnent pas clairement cette information, pourtant cruciale, sur l’emballage. Les descriptifs des commerçants ne sont pas plus utiles.

Finalement, je me suis porté vers le chargeur GP PowerBank M510. Il s’agit d’un chargeur de voyage, donc léger et compact. Il supporte les tensions du monde entier, et, cerise sur le gâteau, possède ses propres adaptateurs de fiches électriques. Plus précisément, il est de base équipé d’une fiche américaine « NEMA », et est fourni avec un adaptateur pour les fiches britanniques BS 1363 et un adaptateur Europlug (Europe continentale). Malgré une réalisation mécanique un peu légère, je suis très content de cet adaptateur. Notamment, il recharge bien mieux mes batteries que son prédécesseur : ainsi mon GPS tient plus de deux fois plus longtemps…

MàJ, mars 2012 : ce chargeur GP a finalement crâmé (littéralement !), donc j’aurais du mal à le conseiller encore. De plus sa mécanique était vraiment légère, à tel point qu’à la fin de sa vie les contacts électriques étaient tangents…