Il semble que le chargeur de modules sous Linux soit devenu très susceptible. Vous possédez un driver qui fonctionne sur un noyau Ubuntu estampillé 2.6.32-22 ? Lors de la mise à jour suivante vers un noyau 2.6.32-24, insmod
le refuse !
Un début d’explication
Tout d’abord, il faut savoir que le message d’erreur laconique de insmod
, « Invalid module format », est complété par un message plus explicite dans /var/log/messages
. Cela peut aider.
Ensuite, chaque module possède une chaîne vermagic
. En gros, pour pouvoir charger un module, il doit avoir le même vermagic
que ceux fournis avec le noyau. On affiche ce vermagic
avec modinfo
, par exemple modinfo -F vermagic truc.ko
.
Le chapitre idoine de The Linux Kernel Module Programming Guide donne quelques informations.
L’idée pour avoir le bon vermagic
est d’utiliser pour compiler le module exactement la même configuration de noyau que pour le noyau lui-même. On commence donc par récupérer le fichier de configuration du noyau de la distribution :
cp /boot/config-`uname -r` .config
uname -r
permet d’obtenir la chaîne de version exacte du noyau en cours de fonctionnement. Le suffixe -xy ajouté à cette chaîne de version s’appelle EXTRAVERSION
. Il faut donc logiquement changer cette valeur dans le Makefile
du noyau.
Il faut ensuite recompiler le module, mais pour que cela fonctionne correctement, il faut commencer par recompiler le noyau. Or un make
isolé recompilera tous les modules, ce qui n’est pas pratique quand on s’intéresse uniquement à un module. On peut utiliser alors un make vmlinux
que l’on peut interrompre rapidement (après la ligne marquée SPLIT
).
On essaie alors de recompiler uniquement le module qui nous intéresse en indiquant son chemin dans la variable SUBDIRS
, par exemple :
SUBDIRS=drivers/media/radio/si470x make modules
En théorie, il me semble que cette procédure devrait fonctionner. Or, dans mon expérience, cela se solde toujours par un message « disagrees about version of symbol module_layout »…
La méthode qui fonctionne
Je ne sais pas précisément pourquoi la méthode précédente ne fonctionne pas. Je soupçonne qu’il y ait des informations de version en plus du vermagic
. Je suis preneur de toute information à ce sujet. Ce que je comprends, c’est qu’avoir le bon vermagic
ne suffit pas ; il faut en plus compiler le module avec précisément les mêmes fichiers de symboles que ceux qui ont servi lors de la compilation du noyau.
Or ces fichiers sont fournis en général dans /lib/modules/.../build/
. La solution qui fonctionne est donc encore plus simple que ce qui précède : il faut se déplacer dans le répertoire des sources du noyau, puis lancer une commande du type
make -C /lib/modules/`uname -r`/build \\
SUBDIRS=`pwd`/drivers/media/radio/si470x modules
Surprise après avoir branché une console série sur une carte IGEPv2 sous Debian GNU/Linux : root ne peut pas se connecter !
Explication : on n’y fait en général pas attention, mais l’ensemble des devices depuis lesquels root peut se loguer est limité. Il est défini dans le fichier /etc/securetty
. Il suffit donc d’ajouter la ligne série en question (pour la carte IGEPv2, c’est /dev/ttyS2
), et le tour est joué !
Superbe randonnée sur la crête qui sépare la France et la Suisse. Vue exceptionnelle sur Chablais et Mont-Blanc d’un côté, ainsi que sur la vallée du Rhône en amont de Montreux et les Alpes suisses de l’autre. Vers la fin de la randonnée, il est même possible d’apercevoir l’extrémité est du lac Léman.
À la Chapelle-d’Abondance, partir de la route latérale fléchée Le Moulin. Se diriger vers le versant du Mont de Grange, et prendre la piste. On arrive très vite à une jolie cascade. L’aller et retour peut se faire en 30 minutes. Idéal entre deux averses en cas de mauvais temps !
Il s’agit d’une jolie randonnée dans les alpages, au-dessus d’Abondance. Départ du parking du lac des Plagnes.
Monter par le chemin carrossable jusqu’aux alpages de Cubourré. On atteint alors, par un sentier facile, le refuge des Tinderets. Pour poursuivre la randonnée, il faut franchir un pli rocheux. La montée, très raide, et sur un terrain argileux, nécessite de l’attention (mais pas de difficulté particulière pour des randonneurs avertis). Le sentier mériterait par endroits d’être fauché plus souvent. Une courte descente, facile, permet alors d’atteindre les chalets de Lens. On peut alors remonter sur l’alpage de Lenlevey, d’où on jouit d’un joli point de vue sur les sommets avoisinants. La descente se fait sur des pistes d’accès aux alpages, via les chalets du Jouly, du Bailly et du Covillet. Compter une bonne heure. Au fur et à mesure de la descente, les pistes se font de plus en plus caillouteuses, ce qui n’est pas forcément très agréable. On rejoint la route goudronnée au niveau de la chapelle Saint-Guérin ; le parking se trouve alors à 5 minutes.
Randonnée très bien balisée.
Dénivelé : +775 m, –775 m.
Très jolies gorges sur la Dranse de Morzine. Le torrent est très encaissé à cet endroit. Un éboulis a créé un pont naturel, qui fut emprunté pendant des années par les habitants du cru. Les gorges sont aménagées pour la visite depuis la fin du XIXème siècle. On aperçoit de nombreuses marmites de géant, et l’on passe sous le pont naturel.
Les visites sont uniquement guidées, visiblement pour des raisons de sécurité. Quand on n’a pas un instinct grégaire très développé, et que l’on subit des commentaires inintéressants, cela dénature un peu la visite. Dommage, d’autant que des sites comparables sont en visite libre (gorges du Fier, gorges de la Diosaz).
J’ai passé récemment une semaine dans la vallée d’Abondance (à Abondance pour être précis). En vrac, quelques notes qui peuvent être utiles au visiteur :
- Très jolie vallée sur toute sa longueur, entre Abondance et Châtel.
- À Abondance, la résidence les Campanules est très calme, et plutôt bien.
- Toute la vallée est parcourue par une route très passante (liaison entre le Chablais, voire Thonon ou Cluses, et Montreux via le pas de Morgins). Exiger donc une résidence en retrait, et si possible un appartement sur une façade opposée.
- Abondance et la Chapelle d’Abondance sont de jolis villages, mais petits. Si vous cherchez plus d’animation (cinémas, restaurants, boutiques…), préférez Châtel. L’habitat est de plus très dispersé. Si vous voulez accéder à pied aux commodités, choisissez l’un des trois « centres ».
- La météo est affichée chaque matin aux offices du tourisme d’Abondance et de Châtel. Par contre, il faut souvent attendre 9h15-9h30 pour avoir la météo du jour. Pas vraiment pratique pour partir en balade ! De plus le bulletin semble tiré du site de Chamonix, ce qui n’est peut-être pas l’idéal pour le Chablais.
- La carte Multipass (1 € par jour si le loueur est adhérent au système) est excellente : accès gratuit aux cars, aux remontées mécaniques, à certaines visites de sites. Indispensable.
- Les chemins sont en général très bien balisés.
- Les chemins sont hélas souvent des pistes praticables en 4x4, ce qui n’est pas très agréable pour la randonnée. Les vrais sentiers de randonnée sont plus rares.
- Il existe très très peu de chemins de balade sans grande dénivellation, que ce soit en fond de vallée ou en altitude (balcons).
- Globalement, la vallée est très orientée vers l’automobile, et comporte peu de circulations douces pour les piétons. Cependant, les cars ont le mérite d’exister, et fonctionnent bien dans mon expérience, même s’ils sont peu fréquents.
- Les offices du tourisme diffusent un guide intitulé Balades et randonnées en vallée d’Abondance, au prix de 5 €. Il est intéressant de se le procurer dès son arrivée :
- Il contient 32 balades et randonnées, de niveaux de difficulté variés.
- chaque randonnée est décrite sur une fiche volante, qu’il est possible de glisser dans la pochette plastique fournie pour partir en balade.
- Les durées indiquées semblent correctes.
- Hélas, les parcours ne prennent pas du tout en compte les transports en commun et les remontées mécaniques, tous les accès sont décrits en voiture. C’est très dommage, en particulier car les circuits rendus possibles par ces moyens de transport sont ignorés.
Au rayon Hygiène chez Cora, des fondements pour la physique (ou l’inverse) :
Au fait : où est l’erreur ?
Événement sur la bande FM : France Musique diffuse du radiotexte RDS (RT) ! Le radiotexte contient le titre de l’émission ou du morceau en cours de diffusion, ou bien l’adresse web de la station.
J’ai pu recevoir ce radiotexte sur l’émetteur de Paris-Tour Eiffel (91.7 MHz), ainsi que sur celui de Villebon (97.1 MHz), qui selon toute probabilité reprend les signaux du premier. Je suis preneur de toute information concernant la présence du radiotexte sur d’autres émetteurs.
France Musique diffuse donc actuellement un signal RDS assez complexe (voir capture d’écran de RDS Surveyor ci-contre). On a les groupes suivants :
- 0A (nom de la station, fréquences alternatives, drapeaux routiers),
- 1A et 7A (radiomessagerie numérique et alphanumérique, toujours en fonctionnement même si essentiellement limitée à des messages de test),
- 2A (radiotexte, transmis à environ 2,6 groupes par seconde, soit un peu plus de 6 s pour transmettre un message complet),
- 4A (date et heure),
- 14A/B (informations sur les autres stations de Radio France et le 107.7 MHz, pour la commutation vers des informations routières).
L’un des trois piliers de Radio France diffuse du radiotexte : c’est très bien. On se sent un peu moins à la traîne derrière nos voisins européens qui le font depuis 10 ans… C’est surtout plus intelligent que le PS dynamique, toujours en expérimentation par les stations privées, et qui est vraiment une plaie à l’usage : identifier les stations est devenu très difficile, alors qu’il s’agissait de l’atout majeur du RDS… Quelles seront les prochaines étapes pour Radio France :
- généraliser le radiotexte à France Inter et France Culture ?
- ajouter des métadonnées RT+ (RadioText Plus) ?
MÀJ, 12 août 2010 : il semble que seuls les émetteurs de Paris et Villebon émettent actuellement le radiotexte.
TextWrangler est un très bon éditeur de texte sur MacOS X. En général, on manipule uniquement de l’UTF-8 ou du Latin-1 (si on assimile l’ASCII à l’un des deux précédents, le reste représente moins de 5% du web). Le problème, c’est que les Macs ont longtemps utilisé un codage exotique, le MacRoman. Par défaut, ce codage est activé dans TextWrangler, qui propose de l’utiliser lorsqu’on ouvre des documents en Latin-1. Voici comment ne garder qu’UTF-8 et Latin-1 :
- Aller dans Preferences > Text Encodings
- Décocher MacRoman et tous les autres, sauf Unicode et Latin-1
- Dans la liste If file’s encoding can’t be guessed use:, sélectionner Western (ISO Latin 1)
Si on met UTF-8 dans ce dernier choix, TextWrangler ajoute MacRoman à sa liste de codage, et demande systématiquement de choisir entre MacRoman et Latin 1 à chaque ouverture de fichier codé en Latin 1 (avec l’option MacRoman par défaut !). Il semble que ce soit un bug.