J’ai eu envie de faire fonctionner Turbo Pascal 7 sur mon laptop (ah, nostalgie !). Borland a judicieusement laissé ses vieux compilos à disposition, libres de droit (Turbo Pascal peut par exemple se télécharger sur developpez.com).
Cette version de TP7 fonctionne très bien sur Windows XP, y compris Windows XP lancé sous Parallels sur un Mac. Le seul problème, c’est que par défaut, la couche d’émulation de MS-DOS fonctionne avec un clavier configuré en QWERTY. À l’époque de MS-DOS, nous aurions modifié le fichier AUTOEXEC.BAT
pour y ajouter un KEYB FR
ou KEYBFR
… Mais comment faire sous XP ?
Il faut éditer le fichier C:\\WINDOWS\\SYSTEM32\\AUTOEXEC.NT
, et y ajouter la ligne :
KB16 FR
Bien entendu, cela configure un clavier de PC, donc pour les utilisateurs de Mac, il reste quelques touches mal placées. Mais l’essentiel est sauf !
Les astuces suivantes sont a priori valables quelle que soit la plate-forme.
Désactiver le plugin Adobe Reader du navigateur web
Je trouve extrêmement désagréable de voir les PDF s’ouvrir dans une fenêtre de navigateur. Non seulement ça fait ramer, voire planter, le navigateur, mais ça m’embête qu’ils viennent remplacer le texte des pages web.
⇒ Solution pour Firefox : Outils > Modules complémentaires > Plugins > Adobe Acrobat > Désactiver
Désactiver les plugins d’Adobe Reader qui ralentissent son démarrage
Adobe Reader utilise une foule de plugins qui sont en général inutiles, mais allongent grandement son démarrage.
⇒ Solution : Les plugins sont les fichiers .api
du répertoire plug_ins
du logiciel (avec éventuellement des fichiers de localisation au même nom, avec une extension du type .FRA
). Il suffit de les déplacer dans optional
pour s’en débarrasser. Personnellement, j’ai tout déplacé, y compris les répertoires, pour ne garder que EScript
(ECMAscript) et Search
(recherche dans les documents).
Éduquer l’outil Main
Dans les anciennes versions du logiciel, l’outil Main était l’outil par défaut ; il permettait très simplement de naviguer dans les documents. Dans les nouvelles versions, on a affaire à un outil hybride qui sait aussi sélectionner du texte. Pire, il apparaît parfois une « flèche vers le bas » sur le curseur. C’est alors la catastrophe : un clic et Reader zoome à fond, ou fait défiler le document de façon erratique.
⇒ Solution : Pour avoir un outil Main qui marche, juste marche :
- pour l’avoir sous les yeux : clic droit sur la barre d’outils > Ajouter des outils > cocher l’outil Main, et éventuellement l’outil Sélection pour pouvoir continuer à sélectionner du texte après la manip suivante
- Édition > Préférences > Générales :
- décocher « Sélectionner du texte avec l’outil Main » (désactive le caractère hybride)
- décocher « Lire des articles avec l’outil Main » (supprime le comportement erratique lorsque la flèche est affichée)
- cocher éventuellement « Activer le zoom de la molette de la souris avec l’outil Main » pour pouvoir zoomer à la molette (pratique)
Cela fait maintenant 6 mois que je suis l’heureux propriétaire d’un GPS Garmin Oregon 300. J’avais déjà donné mes premières impressions, mais je peux maintenant affiner mon jugement après quelques heures d’utilisation.
Je viens de lire le livre Hackers, heroes of the computer revolution de Steven Levy. Ce bouquin, qui date de 1984, comporte quatre parties :
- True hackers : au laboratoire d’intelligence artificielle du MIT, à la fin des années 1950 et pendant les années 1960, les passionés de trains électriques et de réseau téléphonique découvrent l’informatique.
- Hardware Hackers : dans les années 1970, la Californie passe du mouvement hippie aux premiers ordinateurs personnels, et notamment l’Altair et l’Apple II.
- Game Hackers : au début des années 1980, la nouvelle génération découvre les premiers ordinateurs personnels, et se lance dans la création de jeux vidéos.
- The last of true hackers : en 1984, Richard Stallman est dégoûté de voir l’esprit hacker du labo d’IA du MIT se dissoudre dans les dollars et les sources fermées. Il venait à l’époque de lancer le projet GNU et de s’autoproclamer dernier des hackers.
Ce livre est passionnant, bien que passablement américanocentré : l’auteur semble n’être que vaguement conscient qu’il existe des contrées au-delà des États-Unis. Mais la lecture de hackers mène à diverses réflexions sur le monde d’aujourd’hui.
Je contribue depuis quelques mois à OpenStreetMap, un projet communautaire visant à créer une carte du monde libre de droit. Le principe de base est d’alimenter une base de données la plus détaillée possible (de la position des cabines téléphoniques à l’échelle de difficulté des sentiers de randonnée, en passant par les types de forêts), à partir de laquelle peuvent être générés des rendus selon divers besoins. La carte navigable (« slippy map ») de la page d’accueil d’OpenStreetMap est un exemple de rendu généraliste, mais il en existe d’autres, par exemple :
- le projet OpenHikingMap propose un rendu de type « carte de randonnée ». Voir aussi ce joli rendu ;
- MapOSMatic propose des plans de ville pour les communes françaises ;
- OpenPisteMap réjouira les skieurs, OpenCycleMap les cyclistes ;
- Le site Free routable maps for Garmin brand GPS devices (un parmi de nombreux) permet d’intégrer les cartes OpenStreetMap sur GPS Garmin…
Des sites permettent de faire du routage automobile, piéton ou cycliste, par exemple OpenRouteService.
Le modèle de données utilisé est extrêmement simple : principalement des nœuds (nodes), des chemins (ways) qui connectent les nœuds, et quelques relations qui regroupent des ways. Nœuds, chemins et relations peuvent posséder des attributs sous la forme clé=valeur. Ce sont notamment ces attributs qui indiquent la nature d’un objet : un chemin marqué highway=footway sera un sentier piétons, tandis qu’un chemin (fermé) marqué landuse=forest correspondra à une forêt. Un index des attributs est disponible. Pour modifier la carte, on peut utiliser l’éditeur en ligne (Potlatch), ou bien installer un éditeur plus complet (j’utilise Josm).
La carte de France est déjà bien avancée, notamment en zone peuplée. Dans les régions moins denses, parfois tout reste à faire, notamment en termes de routes et chemins. Par contre, l’utilisation des sols (forêt, pâturages, villes, vignes, etc.) est bien indiquée pour toute la France grâce aux données publiques Corine Land Cover qui ont pu être importées suite aux efforts de quelques contributeurs.
Pour plus d’informations, l’article OpenStreetMap : un état des lieux est assez complet. Pour ma part, je n’ai qu’une chose à ajouter : contribuez !
Le service Freebox TV de télévision par ADSL propose de nombreuses chaînes, dont profusion de « packs linguistiques » : Russia, Africa Premium, La Grande Muraille, Pack hispano, Arabesque Silver, Turk TV, Pack Liban, WTV Cambodge, etc. Quant au bouquet de base, il comprend une offre exhaustive en chaînes italiennes, roumaines, bulgares, turques, hispaniques, arabophones, portugaises, russophones, et j’en passe…
Mais qu’en est-il des chaînes en anglais, la langue étrangère étudiée et pratiquée par presque tous les français ? Presque rien, des chaînes d’info (BBC World Service, CNN, Fox News, etc.), plus BBC Prime. Mais pas de chaîne généraliste, sur laquelle on pourrait s’exercer à la langue et découvrir les cultures anglo-saxonnes ! De même, l’offre en allemand, notre partenaire européen privilégié, est anémique : Arte et la Deutsche Welle.
Bien entendu, je ne suis pas contre la diffusion de programmes exotiques, l’ouverture à des cultures peu connues est positive. Mais la moindre des choses serait tout de même de diffuser une offre raisonnable dans les principales langues étudiées par les Français (seul l’espagnol est raisonnablement représenté), ainsi que des grandes chaînes de nos principaux partenaires (et j’inclus ici les chaînes francophones du Québec, de Belgique ou de Suisse)…
Je viens de découvrir Welle:Erdball, un groupe allemand de musique électronique, dans la lignée de Kraftwerk. C’est assez sympa, d’autant que ce groupe est geekisant au point d’utiliser le générateur de son MOS Technology 6851 (« Sound Interface Device ») qui équipait le Commodore 64…
Quelques morceaux caractéristiques : Lass uns ein Computer sein, Ich bin nich von dieser Welt, Ich bin aus Plastik, Monoton und minimal.
La spécification du RadioText Plus (RT+) a été publié dans l’édition de la norme RDS de juillet 2009. Ce standard permet d’ajouter un balisage sémantique aux différents éléments textuel des radiotextes (RT). Par exemple, une portion d’un radiotexte peut être balisé comme « nom de la station », ou « numéro de téléphone », etc. Le RT+ peut être diffusé en tant qu’application supplémentaire du RDS (ODA, Open Data Application).
Le RT+ est actuellement mis en œuvre par quelques stations, dont la SWR3. Ce billet a pour objectif d’analyser cette mise en œuvre.
Début septembre, j’ai publié des indications sur mes premiers essais de décodage RDS, le Radio data system, qui permet d’associer des données numériques aux flux audio des radios FM.
Aujourd’hui, je suis heureux d’annoncer la mise en ligne du projet RDS Surveyor, une plate-forme open-source de décodage du RDS, écrite en Java. RDS Surveyor sait exploiter les services de base du RDS, ainsi que certains services avancés : infos trafic TMC, radiomessagerie, et le tout nouveau Radiotexte Plus (RT+). Le projet est extensivement décrit sur son site web, qui comporte en outre une description de mon montage électronique associé.
N’hésitez pas à m’envoyer tous vos commentaires et suggestions. Dans les semaines à venir, le développement devrait se porter principalement sur la réalisation d’une interface graphique complète.
J’ai eu besoin de mettre en place un environnement de développement de drivers pour Windows sur mon PC (qui fonctionne sous Windows Vista). Voici la procédure qu’il semble falloir suivre :
- Installer Visual Studio 2008.
- Installer le WDK (Windows Driver Kit) qui est disponible en version 7. À ce stade, cela ne fonctionne pas encore (messages du type « PASSIVE_LEVEL: undeclared identifier »). En effet, le dernier WDK semble n’être compatible qu’avec la version 7 du SDK de Windows. Or Visual Studio 2008 vient avec le SDK en versions 5 et 6…
- Installer alors le SDK Windows version 7 (attention, il fait 4 Go…).
- En l’état, cela ne fonctionne pas encore, il reste à sélectionner ce SDK, sinon Visual Studio continue à utiliser l’ancien. Procédure : lancer un shell avec l’environnement adapté au SDK (Démarrer > Tous les programmes > Windows SDK v7 > CMD Shell), puis taper la commande
WindowsSdkVer.exe -version:v7.0
.
Ouf ! Maintenant, cela devrait fonctionner. Encore que, j’ai eu des problèmes avec l’ordre des chemins des includes : il semble que si le DDK apparaît avant le SDK, ça génère des erreurs de compilation dans des fichiers de base. Par exemple, je me suis pris des « “_in_opt_” undeclared identifier » dans new.c
! J’ai résolu le problème en mettant directement le chemin des fichiers .h
du DDK dans les directives #include
.
Mais au fait, pourquoi tout ça ? Je poursuis mes expérimentations sur le RDS. J’ai voulu tester la clé USBFMRADIO-RD de chez Silicon Labs. Il s’agit de la réalisation d’une application note de leur chip tuner radio FM avec décodeur RDS, le Si4701. Ce « produit » clé radio étant ouvert (le code source est accessible : firmware et front-end Windows, schémas), je voulais l’utiliser pour récupérer facilement des flux RDS. Le front-end Windows fourni étant vraiment rudimentaire, j’ai dû le modifier et le recompiler pour mes premiers essais. Or il a besoin du DDK pour accéder aux périphériques USB HID…
Restez à l’écoute, je posterai bientôt des nouvelles de mes expérimentations RDS en général, et mon avis sur cette clé lorsque j’aurai poursuivi mes essais !